Les Danois, âne Macron, étaient nos ennemis il n’y a pas si longtemps

Illustration :

Les reliques de sainte Foy, jeune vierge originaire de la ville d’Agen, brûlée puis décapitée pour avoir refusé de renier sa foi en 303, arrivèrent furtivement à Conques au IXe siècle. Cette translation s’explique par le larcin d’un moine conquois, Ariviscus, qui les soustrayait ainsi à la menace des pillages normands, vers 866. Leur présence est un élément captital de la notoriété de l’abbaye rouergate et les ateliers d’orfèvrerie romane ont créé de véritables chefs d’œuvre pour les abriter, les exposer et les vénérer. La plupart sont encore visibles au trésor ecclésiastique de Conques.

La Majesté de sainte Foy est un reliquaire qui contient le crâne de sainte Foy. Cette châsse constitue le témoin le plus représentatif du culte qui propagea la renommée de l’abbaye de l’Europe féodale à l’Amérique du Nouveau Monde au temps des Conquistadores. De nos jours encore, Londres vénère en l’abbaye de Westminster Saint Faith, patronne de la ville

http://www.art-roman-conques.fr/reliquaire-foy.html

 

Réaction aux dâneries macroniennes

 

Bons et méchants dans la Chanson de Sainte Foy (XIe s.)

La Chanson de Sainte Foy d’Agen, du XIes., est le plus ancien poème en langue d’oc connu. Une édition critique a été publiée avec traduction par le linguiste Antoine Thomas, en 1925.

Le poète conte d’abord le martyre de la sainte, au IVes., sur ordres d’un méchant Dacien, nommé par l’empereur de Rome.

Puis le poète évoque la guerre civile qu’à la même époque Constantin dut soutenir lors de son accession au trône d’empereur. Or Constantin s’était converti au christianisme et avait reconnu la nouvelle religion, mettant fin aux persécutions en 313. Donc c’était un bon, ses adversaires des méchants.

Strophe XLIV

Maximien et Dioclétien, félons envers Dieu comme lions, ont avec eux les nations les plus diverses et les plus étranges Jébuséens, Arabes, Pharisiens, Arméniens, Amazones, Pygmées, Hermaphrodites, Hébreux, Corbarins et Amorrhéens. […]

Strophe XLV

Alors il réunit une armée pour assiéger Marseille et en confie le commandement à son fils Maximin. Quelle armée que celle où se trouvent pêle-mêle Danois, Navarrais, Nègres, Maures, fils d’Agar, membres de la tribu d’Issachar, hommes de Cédar et du royaume de Salmanasar…

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3 Commentaires

  1. Effectivement, les Danois et les Vikings, leurs cousins germains très proches étant persécutés, réagissaient aux guerres de christianisation de Charlemagne ayant débutées quelques décennies plus tôt en direction de la Saxe, etc. !
    Donc, il était logique qu’ils s’attaquent à ce qui représentait le christianisme…

  2. “Dan” est le radical, seul élément distinctif.
    D’où Danmark en danois pour le pays; mark est un mot germanique signifiant d’abord frontière, qui a donné marche et marque en français…

    Pour les personnes, le latin a eu « Dani, Danorum, m. pl. peuple de la Chersonèse Cimbrique [Danois], Fortunat, Carmina 10, 7, 50. » selon le Gaffiot.

    Mais le latin peut aussi suffixer en -ensis, d’où Danensis qui passe en français en -ois, Danois, en espagnol en -és, Danés, synonyme de Dinamarqués, etc.

    Je ne me permettrais pas, moi, de considérer Antoine Thomas
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Antoine_Thomas, qui fut professeur à la Sorbonne, comme un ignorant !!!

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