Personne n’a demandé la démission de Staline pour l’aider contre Hitler, mais on le fait pour Bachar

C’est une évidence : Bachar el Assad est un dictateur criminel.
Staline aussi était un dictateur criminel, et bien avant 1940.
Avec le pacte germano-soviétique, il a envahi un nombre impressionnant de territoire, dont une moitié de la Pologne martyrisée par les nazis ; il en a profité pour liquider physiquement la quasi totalité des officiers polonais (le fameux massacre de Katyn).
Et pourtant quand les nazis ont envahi l’URSS, personne en Occident n’a réclamé son départ comme préalable à l’aide à fournir.
Et même après 45, personne n’a exigé des élections libres en URSS, ni même la restitution à la Pologne et autres pays martyrisés des territoires envahis par les Soviets avec l’aide des nazis.
N’oublions jamais cela !

Alors les petits bas-du-front qui veulent régler le sort de la Syrie en dehors des Syriens et de leur puissant allié russe se mettent, à l’évidence, le doigt dans l’oeil.

La seule politique réaliste est de combattre Daesh avec Bachar et Poutine, sans aucune contre-partie exigée ou exigible: les Russes et les Syriens de Bachar sont prêts à donner leur sang, alors que les Américano-Franco-Européens, n’est-ce pas…

Tous ceux qui ont combattu me comprendront.

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3 Commentaires

  1. à RENOIR, parfait, parlant Staline, alors qu’il était à deux pas de Varsovie , il est resté l’arme aux pieds, laissant les SS faire le carnage du Ghetto . La guerre il n’y a rien de plus dégueulasse , bientôt plus que les politicards bornés.

  2. Tous les « véritables » Syriens avec qui j’ai parlé ces deux ou trois dernières années étaient pro-Assad. C’est leur vote, qu’ils gardent leur Bachar, je ne le leur disputerai certainement pas, mais je reconnais leur droit de faire ce choix qui, en fait, ne regarde que le peuple syrien. De toute façon c’est Assad ou les islamistes, où serait donc l’avantage d’un changement de régime?

  3. L”état islamique”, “al qaïda” ou autres, là n’est pas l’important, car ce n’est pas à s’épuiser à couper une tête par-ci ou par-là qui importe, mais de viser l’hydre au cœur, c’est à dire s’attaquer à l’islam, sinon on ne s’en sortira jamais et on finira par mourir définitivement en tant que civilisation.
    Alors, ne pas accabler Assad, oui, pour ne pas laisser la place à pire que lui … en croyant exporter nos valeurs prétendument Lumineuses – abâtardies par l’expurgation de toute idée de Dieu.

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