Les obsèques de Johnny étaient celles d'un temps révolu

Il s’est dit et écrit bien des choses à propos du décès et des obsèques de Johnny Hallyday.

Si l’on a bien inhumé Jean-Philippe Smet, tel qu’il avait voulu qu’il soit gravé sur sa pierre tombale, nombreux sont ceux pour qui Johnny Hallyday n’est pas mort, puisqu’il vit dans leurs souvenirs et dans ses chansons qu’ils souhaitent éternelles. Sans doute regrettent-ils de ne pouvoir tous aller se recueillir sur sa tombe lointaine, mais peut-être avait-il justement préféré continuer à être présent parmi nous par ses chansons, dans l’évocation de sa légende, de son talent et de sa gentillesse, sans que l’on entretienne la tristesse et le culte de la personnalité autour d’une tombe.

Je n’ai pas beaucoup suivi l’œuvre du grand Johnny, mais son célèbre « Pénitencier » faisait partie, à l’époque de mon adolescence où j’apprenais la guitare, des airs qu’on se devait obligatoirement de savoir jouer et chanter par cœur si l’on prétendait à gratter les cordes devant le jeune public de ma cité HLM. Me voici aujourd’hui à reprendre ce pilier de ses concerts et même à apprendre de ses chansons entendues distraitement des centaines de fois sans jamais les interpréter moi-même, telles que « Pour moi la vie va commencer », « Retiens la nuit » et « Que je t’aime ».

Oui, bien sûr, je dois reconnaître que ces airs qui ont accompagné ma vie, même de loin, sont si anciens qu’ils ont le parfum des premières filles, des locomotives à vapeur et des tables d’école. Ils me rappellent le temps où j’arrangeais une jolie mèche blonde sur mon front en enlevant mon casque de moto. Ils me rappellent ma jeunesse. On peut avoir la nostalgie de sa jeunesse, mais elle reste à sa place de beau souvenir dans une existence enthousiasmée par le présent et le futur, surtout lorsque l’on a des enfants. Oui mais…

Ne manquent pas les raisons de ne pas être enthousiasmé par le présent et le futur quand on a connu l’époque des Trente Glorieuses, surtout en étant jeune et ayant toute la vie devant soi, et qu’on se retrouve dans la France d’aujourd’hui. Où sont les richesses produites en ce temps-là à la sueur du front des travailleurs ? Qui en a fait quoi ? Depuis cinq ans que j’ai pris la retraite, ma pension a diminué exactement de 6,1%, trahissant la règle sociale établie jadis alors que je cotisais à mesure de mes revenus. Partout on voit le chômage, l’insécurité professionnelle et matérielle, la remise en cause des avantages acquis par les travailleurs justement de par leur travail et leur participation à la richesse commune. Qui et où sont les voleurs ?

Et plus encore, nos us et coutumes, notre patrimoine spirituel et moral, nos règles de courtoisie et de politesse, nos références intellectuelles et historiques, la loyauté envers la Patrie et la République, notre Éducation nationale, notre Justice, notre Armée et tant d’autres éléments de la chose publique, la Res Publica, sont remis en cause, bafoués, moqués, repoussés, insultés, détruits par cette idéologie gauchiste issue de Mai-68 qu’un pouvoir politique sans compétence, sans ambition et sans honneur laisse faire, protège et même encourage.

Alors la nostalgie des années laborieuses et prometteuses, des moments d’insouciance et de fêtes, de l’ambiance de respect et d’entre-soi, de l’évidence des certitudes quant à la Nation et la civilisation revient en force. S’il y avait certes de nombreux admirateurs de Johnny Hallyday dans les rues de Paris lors de ses obsèques, sans doute y avait-t-il au moins autant sinon plus de nostalgiques de ces belles années d’un autrefois pas si lointain dont l’un des brillants symboles disparaissait, qu’ils venaient célébrer une dernière fois pour son plus grand concert et dans l’incertitude du lendemain, en étant ensemble comme pour se rassurer.

Une belle façon, même pas forcément consciente, de se retrouver entre Français issus de cette période faste et futuriste qui avait caractérisé les années cinquante à soixante-dix, où tout le monde respectait le Bien commun et un mode de vie tout aussi commun, sans pour autant que tous soient issus du même moule de pensée unique. C’était une époque où on réglait ses comptes entre hommes sans porter plainte, où on parlait librement sans craindre d’être dénoncé par quelque sycophante à l’idéologie de pacotille, où l’on célébrait la beauté, les arts et les lettres même sans être un intellectuel, où la vie même avec ses difficultés était prometteuse d’un futur social et matériel digne d’une nation civilisée.

Voici qu’on peut se poser la question de savoir s’il y aurait au moins autant de Français -vous savez ces Blancs de souche- qui seraient prêts à combattre pour la Patrie qu’il y en avait aux obsèques de Johnny Hallyday. Car ce sont bien les mêmes qui sont nostalgiques de ces années prospères dont Johnny était l’un des symboles, qu’ils ont accompagné dans les chants et les larmes avec une ferveur collective rarement observée. S’ils étaient aussi nombreux sinon plus que la foule présente aux obsèques de Victor Hugo, il n’y a point là matière à s’indigner : c’est l’expression de l’amour du vrai, du beau, de ce qui rassemble, de ce qui donne des raisons d’aimer et d’espérer, de la référence à un personnage symbolique représentatif des aspirations de ses contemporains et de son temps. Maintenant il reste à ces nostalgiques à aller jusqu’au bout de leurs idées, à  ne pas se complaire dans le passé et de se décider, enfin, à agir concrètement pour le présent et le futur.

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24 Commentaires

  1. Je me reconnais parfaitement dans ce texte qui résume bien les gens de notre génération .
    Nous étions tout simplement des Français avec des défauts mais capables de se remuer la couenne pour obtenir des avancées sociales extraordinaires et de défendre notre pays si il le fallait.
    On a créé je dis on pour représenter l’oligarchie qui nous a bien abusé depuis une quarantaine d’année, on a donc créé une nouvelle sorte de citoyens à double nationalité, des gens qui se sentent Français quand ça va dans leur sens mais qui refusent toute contrainte dans l’intérêt de notre pays et qui bien sûr dans ces conditions veulent maintenant nous imposer leur coutumes et religion.
    Nous on continu a nous prendre pour des cons de Français tout juste bons à raquer les CSG et RDS pour les autres chargés eux de dépenser ce que nos anciens on chèrement acquis.
    Et on nous enterre à l’avance pour laisser la place aux nouveaux hôtes de nos chers politiques parce que pour ce qui est du peuple on ne lui a pas demandé son avis.

  2. ha , le passé … pas CSG CRDS , etc
    en 1972 8% de retenues sur ma feuille de paye
    en 2005 25 % , il étant temps de partir à la retraite
    avant 1955 quand j ‘allais chez ma marraine dans le 10° , je jouais seul sur le trottoir de la rue de Chabrol
    une lettre postée dans le 10° avant 19h , distribuée le lendemain à 9h à Amiens 80

  3. Oui la fin d’une époque avec ses valeurs (Johnny avait fait son service militaire)la sécurité régnait ,le respect ,rien n’était cassé pas d’abris bus incendiés, on ne lançait pas des parpaings sur la police ni sur les pompiers !
    Prés avoir ouvert nos frontières a tous ces détraqués notre pays est en trai de devenir un champ de ruines ,éducation et enseignement ont régréssés et tout a suivi ,nos prisons sont remplies par des adeptes de l’Islam !
    bref nos élus devront faire face a leurs décisions car le peuple demandera des comptes !nous ne travaillons pas pour recueillir toute la misère de la terre et ces gens qui aprés avoir fait de leur pays une ruine viennent chez nous pour mettre le feu et faire la méme chose !
    Après le siècle des lumières nous allons rentrer dans celui des ténèbres !
    Quel cadeau pour nos enfants et petits enfants ,grand merci a nos béni oui-oui de la pensée unique qui se soumettent déjà a la charia!!!

  4. À sa lecture, j’ai eu l’impression de l’avoir écrit moi-même….Oui , nous avons pour beaucoup connu une jeunesse laborieuse ,voire difficile , mais dans un environnement moral solide , qui permettait de croire en un avenir meilleur.
    S’agissant de l’oeuvre musicale du défunt , il faut admettre qu’elle fut aussi inspirée par le folk américain,et que “le pénitencier” fut la reprise de ” the house of the rising sun” ( une maison close) interprétée entre autre par Joan Baez , gauchiste, mais talentueuse .

  5. Bonne question : où va l’argent des impôts payés par les contribuables ? une des réponses : à la construction du métro d’Abidjan – autres réponses : contribution à l’ONU ? – contributions à l’UE ? – subventions aux « associations » ? etc. y a-t-il quel qu’un parmi les lecteurs qui puisse nous dresser une liste des endroits où partent nos impôts ?
    Mais la liste ne suffit pas, quand on l’aura il faudra dire non à ceux qui détournent notre argent, et ça ce n’est qu’un premier pas !

  6. Même les policiers étaient détendus et retrouvaient pour un instant le plaisir de servir le peuple. Entre blancs, aucun risque de violence. C’était en effet aussi l’adieu à une époque.

  7. On pourrait écrire la même chose pour chaque pays européens, moi même en étant Belge de souche, les mêmes souvenir, souvenir, comme Johnny le chantait, rappel les bonnes époques des année 50, 60 et 70 où il faisait encore bon vivre, le travail ne manquait pas, loin d’imaginer un futur comme celui d’aujourd’hui, l’époque où les immigrés étaient encore très très minoritaires, les agressions inexistantes et attentats inconnu.
    J’ai entendu d’anciens noirs, qui avaient connu la colonisation et qui disaient dans les années 80 déjà, que c’était mieux au temps des blancs en Afrique, comme Emile Bambin du Cameroun sur TF 1, et il n’était pas le seul à le dire, aujourd’hui c’est nous les européens de souche qui disons que c’était mieux en temps dans les belles 50, 60 et 70.
    Je suis certain que la plupart des européens qui sont nés dans les années 40, 50, 60 ou 70 et même avant 40, doivent en parler comme nous et qui doit être commun partout en Europe.
    Ce qui est certain, c’est que nous avions nous les peuples européens tous un futur, et ce futur nous ont été volé par tous ces escrocs imposteurs haineux, débiles, imbéciles et totalement stupides, qui n’est certainement pas une marque d’intelligence, bien loin de là.
    Tout à changer à partir de cette Union Européenne d’escrocs imposteurs grotesques.
    Quand Philippe Seguin disait 1992 dans- l’exception d’irrecevabilité de Maastricht, défendu par Philippe Seguin : L’Union Européenne est profondément anti européens et totalement antidémocratique.
    C’est aujourd’hui que les peuples européens le ressentent le plus et combien les mots de Philippe Seguin sont lourds de conséquences graves en ce moment et tellement vrais.
    Dans les belles années nous étions très loin d’imaginer du drame qui nous entendait aujourd’hui et cette énorme lâcheté de la part d’hommes et de femmes d’états aussi criminels, fourbes et faux culs dans nos gouvernements d’Europe.
    D’ailleurs qui auraient pu imaginer une tel énormité de la part de dirigeants, qui?, nous étions tous les peuples européens de souche insouciants et confiants avec nos gouvernements.
    Nous croyons avoir combattu le nazisme et le fascisme définitivement, aujourd’hui c’est leurs retours aux pouvoirs.
    Pour moi, ils n’ont jamais quitté, ils sont toujours là aujourd’hui, ils se sont simplement refaits une virginité en changeant de noms et décors et une nouvelle histoire recommence, cela fait très très longtemps qu’ils sont présents.

  8. très bien exprimé, merci Monsieur . Ce grand élan de ferveur que j’ai constaté à la télé sans en perdre une miette ( j’ai tout enregistré) m’a émotionné au point que je me suis presque retrouvé 50 ans en arrière, ou la vie était belle, sans haine, sans peur et pleine d’espérance . Ca c’était la vraie France, respectueuse, avec des vraies valeurs . J’ai ressenti cette formidable communion autour de notre idole qui a bercé notre jeunesse et 3 générations, comme une thérapie, un bien être, j’en ai pleuré . Aucun président français n’a reçu autant de ferveur que Johnny qui lui était un vrai rassembleur sincère, sans clivage . C’est une utopie, mais je souhaite ardemment à notre jeunesse de vivre ce que nous avons vécu. Malheureusement, nos ” zélites” collaborent à la destruction de notre société, en prônant un ” vivre ensemble” impossible avec une idéologie mortifère qui vise à nous remplacer. Pour preuve, je n’ai remarqué aucune enfoulardée, ni aucun imam, partager notre culture au cours de cet évènement.

  9. Daniel, je vous félicite à mon tour pour votre témoignage.
    Quant à savoir si le patriotisme est susceptible de mobiliser le peuple comme ce fut le cas pour les obsèques de notre Johnny, j’en doute. Je suis très pessimiste à ce sujet. Il suffit de se reporter aux réactions massives après les attentats pour comprendre que l’esprit de revanche, celui de se faire respecter, n’habite plus grand monde. Les têtes sont lessivées par des décennies de culpabilisation et comme le matraquage se retrouve partout : films, fictions, romans, et j’en passe, une génération après l’autre est touchée…
    Mais, votre allusion aux retraites me fournit l’opportunité de passer un message à toute personne qui souhaite défendre ses intérêts. En effet, j’ai trouvé dans les dernières pages de mon programme TV de cette semaine, une annonce :
    – “Lynchage Fiscal : STOP à l’amputation des retraites :
    En 4 ans :
    – Création de la taxe sur la dépendance.
    – Gel des pensions de retraite complémentaires.
    – Augmentation de l’impôt sur le revenu pour les veuves et les veufs (suppression de la demi-part).
    – Fiscalisation et plafonnement des majorations pour enfants.
    Et, à venir :
    – Hausse de CSG de 25 %
    Alors – dit le texte – “ça SUFFIT ! MOBILISONS-NOUS !”
    Il faut envoyer un coupon à la SAUVEGARDE RETRAITES
    53 rue Vivienne – 75002 PARIS
    Il s’agit d’une association Loi 1902 – Tél : 01 43 29 14 41
    “Rejoingez-nous sur www-sauvegarde-retraites.org”
    Si vous souhaitez effectivement réagir contre les mesures iniques qui nous attendent, retraités, il vous suffit d’inscrire votre nom, votre prénom, votre adresse, de dater et de signer et d’envoyer à l’adresse ci-dessus.
    Il est également important que vous écriviez, en dessus ou en dessous de vos coordonnées :
    “OUI, je trouve parfaitement scandaleux, après toute une vie de travail, de supporter cette avalanche de taxes et demande au gouvernement de mettre un terme à ce lynchage fiscal”.
    A vous de jouer. Voilà une autre manière de manifester notre mécontentement !

  10. Tout à fait, ceci explique pourquoi même des gens comme moi qui n’en avaient rien à faire de Johnny en raisons de ses frasques passées, s’étaient considérablement sentis interpellés ces derniers jours…
    et cette messe exceptionnelle, extraordinaire, allait ainsi corroborer tout le bien que je ressentais soudainement pour le personnage.
    Il vécut non comme un Saint, mais a conclu son existence et est mort sans doute tel un Saint, un Saint unique en son genre.

  11. C’est exactement ce que j’ai pensé en éteignant ma TV samedi après quelques minutes de la cérémonie : la quasi totalité de la sphère politico-médiatique-artistique incontournable et m’a tu vu qui est venu se mettre sur le devant de la scène lors des obsèques de JH est la même qui vomit sur son public “souchien” et organise et/ou soutien la disparition de notre civilisation.
    En fait ces gens-là ont fait d’une pierre 2 coups : “regrets éternels et bon débarras” auraient-ils pu écrire symboliquement sur le registre des condoléances. La sincérité de ses quelques “potes” autour de lui n’est bien évidemment pas remise en cause par mon propos.

  12. Né avant la guerre, j’ai bien connu les années 50-60, les années de ma jeunesse, pleines de souvenirs inoubliables que j’ai couchés noir sur blanc en un livre que je ne cherche pas à vendre, tout simplement dédié à nos enfants afin qu’ils sachent combien fantastique et forte était cette belle France d’avant, et puis il y a eu 68, dont la France n’a pas fini de souffrir. Et de se poser la question de savoir s’il y aurait autant de « Français -vous savez ces Blancs de souche- qui seraient prêts à combattre pour la Patrie qu’il y en avait aux obsèques de Johnny Hallyday », c’est pour de nombreux patriotes, je le crains fort, y répondre cher Daniel…

  13. très beau texte . en effet , la foule présente au obsèques de Johnny Halliday , ne pleuré pas que la disparition de l’artiste , mais aussi (surtout) la fin d’une époque , d’un monde prospère et civilisé .
    maintenant ce qui me plairais c’est de voir cette foule pleine d’émotion et de ferveur , descendre dans la rue aussi nombreuse pour demander l’interdiction de l’islam, le retours des immigrés dans leurs pays et la démission du gouvernement !

    • Bien dit Monsieur Jolly Rodgers.
      Tout ce beau monde, présent dans la rue, ce jour là, devrait être présent dans la rue pour manifester haut et fort leur désapprobation quant à l’islam démission des incapables au sein du gouvernement et expulsion des immigrés . Cette foule immense aura-t-elle le courage de descendre dans la rue?

  14. J’aurais aimé écrire un texte aussi bien pensé, dont je ressens moi-même la profondeur.
    Militaire, je n’ai jamais compté mes heures de travail, et me suis toujours donné à fond pour ma tâche. Et j’ai continué dans des actions bénévoles depuis plus de 29 ans que je suis à la retraite.
    Mais la bonne santé physique et intellectuelle dont Dieu me gratifie encore aujourd’hui me parait s’expliquer par cette activité, jamais relâchée, qui m’a évité les passe-temps devant la télé à fumer quelques cigarette…
    Je me trompe peut-être; je ne suis pas médecin, mais je préfère laisser ce modèle à mes fils, dont l’ainé est déjà retraité, et à mes petits enfants…
    En tout cas, Merci M. Pollet !

  15. Bravo, très beau texte !
    Je n’ai pas connu les années 50-60 mais aux dires de mon entourage, c’étaient les plus belles de leur vie. Surtout après les années de privation de la seconde guerre mondiale.
    Arrivée de mon père à Paris fin des années 50 : pas d’embouteillages, pas de racailles, pas de tags, pas de drogue, pas de “diversité” haineuse, des gens respectueux, des monuments majestueux, des loyers encore modérés, le plein emploi et la possibilité de progresser, même sans diplômes, à force de travail et de volonté…
    Et les titis, les bougnats, les ch’tis, les polaks, les ritals et les portugais, au comptoir du zinc pour un noir ou un demi… Ont-ils attendu l’imprécation du “vivre-ensemble” ?
    A propos du bougnat, je regarde la définition sur wikipedia :
    “Le bougnat ou Auvergnat de Paris, est un immigrant installé à Paris, originaire d’Auvergne […]” (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bougnat).
    Le bougnat, un “immigrant” ???? Mon père, breton, ma mère de lorraine, étaient donc des sortes d’érythréens ou de soudanais ?
    Immigrant : “qui immigre dans un pays étranger au sien” (http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/dire/25769)

    • Idem, mon père qui me racontait que l’on prenait le métro dans les années 50 à 22h00 sans la moindre anxiété, sans le moindre sentiment qu’une agression pourrait advenir, vraiment en toute sérénité.
      Un autre temps, sans racailles, sans teigneux.
      Un temps qui apparait comme un conte de fée aujourd’hui, malheureusement.

  16. Très beau texte qui est en lui-même l’oraison funèbre d’une France radieuse que nous avons connue, celle qu’Enrico appelait la France de son enfance, ou que Trenet chantait dans “douce France”.
    En espérant que ces jours reviennent.

  17. merci daniel. c’est exactement ce que je ressens mais vous avez,comme toujours une plume bien jolie pour exprimer la tristesse des autres.et oui si seulement une partie de ces français assemblés en ce samedi pouvaient vous lire et nous rejoindre,ce serait une victoire.l’horizon futur ces temps derniers semblant sans espoir.christine;j’en profite pour te saluer toi qui encore et encore te trouve dans la tourmente des tribunaux..

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