Comment l'élite financière de notre pays vous contrôle : tout sur la Réserve Fédérale américaine

Voici une passionnante video signalée par Beate (merci à elle) qui explique beaucoup de choses. Elle concerne les Etats-Unis mais en fait elle concerne toute la planète et elle explique par quels processus nous en sommes venus, en 1973, à la fameuse loi qui nous oblige à emprunter aux banques et plus à la Banque de France.

J’ai demandé à Denis de la traduire parce que c’est un texte fondamental, qui peut paraître ardu. Mais qui vaut la peine de le lire, de le faire circuler….

Christine Tasin


 
Comment l’élite financière de notre pays vous contrôle
Soyez attentifs et faites circuler cette vidéo autour de vous.
 

Pour comprendre le mécanisme de notre système financier, nous devons remonter au début du 20ème siècle, en 1910 pour être plus précis. Tout le monde, au moins une fois dans sa vie, a entendu parler de la réserve fédérale. Mais la plupart ignore ce qu’il en est exactement ou comment cela fonctionne.

La réserve fédérale, la Fed, est une banque centrale que beaucoup d’économistes estiment « être le plus gros vol jamais commis envers le peuple américain ».

 La raison en est que la Fed n’est ni un organisme public fédéral et n’a pas non plus de réserves [d’or garantissant le fonds]. Cependant, cette organisation contrôle la monnaie de la première puissance mondiale.

La Fed fait extrêmement attention à dissimuler le fait qu’elle n’est pas un organisme public. Ils ne veulent absolument pas que les gens comprennent que notre gouvernement n’a aucun contrôle sur notre monnaie. C’est pour cela qu’ils ont été très rusés et, qu’ils ont nommé leur institution Réserve Fédérale et, se qualifiant de la sorte, le peuple n’y voit que du feu et ne se pose jamais la question quant à savoir qui contrôle réellement la monnaie du pays.

Si la Réserve Fédérale n’est pas un organisme public, alors, qui est en charge de cette entreprise privée et comment cela peut-il en être ainsi ?

La réponse à cette question a définitivement changé la destinée de notre pays.

En novembre 1910, une réunion de 6 personnes, banquiers et hommes politiques, s’est secrètement tenue. Ils représentaient l’élite financière occidentale. Cette réunion s’est déroulée à la propriété de JP Morgan située sur l’île Jekyll, en Géorgie. L’assemblée compronait le sénateur Nelson W. Aldrich, l’assistant au « secretary of the Treasury » [NdT : ministère des finances], Abraham Piat junior, le président du National City Banq of New York, Frank Vanderlip, l’associé principal de JP Morgan & Compagny, Henry P. Davidson, le président de la First National Bank of New York, Charles D. Norton, le directeur de la banque Wells Fargo, Paul Warburg et Benjamin Strong, envoyé de JP Morgan lequel deviendra accessoirement le premier président de la Réserve Fédérale.

Des années plus tard, Frank Vanderlip dira de cette réunion qu’elle a créé le concept de ce qui deviendra le système Réserve Fédérale.

Cette réunion était si confidentielle, que les noms des participants étaient inconnus du personnel et des résidents de l’île. Les participants sont arrivés la nuit par train en affirmant qu’ils venaient pour assister à une partie de chasse. Mais, cependant, ces banquiers avaient rendez-vous avec le sénateur Nelson Aldrich pour fonder ce qui deviendra le « reserve federal act » [NdT : loi à propos de la Réserve Fédérale].
 

Cette réunion à caractère privé, diligentée par certains des étasuniens les plus puissants, avait à son ordre du jour, la prise de contrôle de la création monétaire du pays, prenant ainsi le pouvoir absolu sur les États-Unis d’Amérique.
Mayer Amshcel Rothschild, l’un des banquiers européens les plus puissants de son époque, père de la dynastie des banquiers internationaux du même nom, le fait encore mieux comprendre quand il déclare « donnez-moi la possibilité de contrôler la monnaie d’une nation et, je m’affranchirai de ses faiseurs de lois ».

 

Le 23 décembre 1913, deux jours avant  Noël, alors que la plupart des gens et les parlementaires étaient en famille, la loi sur la réserve fédérale était signée par le président Woodrow Wilson. Cette loi unique aussi anodine qu’elle puisse paraître, a transféré le contrôle de notre système monétaire du public vers le privé, entre les mains de certaines des personnes les plus aisées du pays.

Cette loi a donné un pouvoir illimité à un très petit nombre d’opulentes banques.

La Fed a le pouvoir de création monétaire, de manipulation des taux d’intérêt et de procéder secrètement à des sauvetages de banques, alors que le parlement ou le président n’ont aucun pouvoir de contrôle sur cette puissante organisation [qu’est la Fed].

La réserve fédérale a le monopole de la création monétaire et du crédit dans notre nation. Mais, au cours du siècle de son existence, elle n’a jamais été en mesure de rendre des comptes et de faire preuve de transparence. Il n’est pas nécessaire d’aller trop loin dans le passé pour en avoir un aperçu. En témoignant devant le parlement en 2009, le directeur de la Fed, M. Ben Bernanke, a refusé de révéler quelles institutions avaient bénéficié du secours [de la Fed] en milliards de dollars et en prêts. Notre député (Bernie Sanders) donne le détail des accords en cours.

Bernie Sanders à Ben Bernanke : « je vous pose cette question : allez-vous révéler au peuple américain à qui vous avez prêté 2,2 milliers de milliards de leurs dollars ? Allez-vous nous dire qui a eu cet argent et, quelles sont les conditions de ces accords ? »

Réponse de Ben Bernanke (alors président de la Fed) : « les centaines de banques qui ont accès à la Fed …»

Interruption du député « citez les banques ».

Réponse de Ben Bernanke « Non ! »

Au cours d’un entretien, le ministre des finances Timothy Geithner fait cette surprenante assertion que, en supervisant un audit complet de la Fed (ce qui n’avait jamais été fait au cours de ces cent ans d’existence) : « il y a une limite que l’on ne doit pas franchir ».

Le déni de ces transactions, alors que les contribuables américains ont déboursé 16 000 000 000 000 (seize milliers de milliards) de dollars, est inimaginable et inconstitutionnel.

C’est notre droit en tant que citoyen américain de savoir où va notre argent. Il est très ironique de savoir que le citoyen lambda ira en prison si il ne fait pas sa déclaration d’impôts en toute transparence concernant ses finances personnelles alors que, en tant qu’organisation privée tenue par l’élite des banquiers qui contrôle la création monétaire d’un pays, vous êtes libres de faire comme bon vous semble sans surveillance aucune.

Cette organisation privée se moque de nous en étant affranchie des lois financières qui s’appliquent à tout le reste des USA.

Citation de Alan Greenspan [NdT : ex directeur de la Fed] : « Aucune agence gouvernementale ne peut interférer dans les décisions que nous prenons ».

Le pouvoir [de la Fed] paraît être sans limite. 2008 est l’exemple le plus récent de l’étendue des pouvoirs de la Fed aux USA.

La chambre des représentants en 2008 : le député Brad Sherman déclare : « Nous avons été nombreux à être mis en garde, lors de conversations privées, que si nous votions contre cette loi lundi [NdT : il s’agit probablement de cette loi Troubled Asset Relief Program (TARP) programme qui autoriserait le gouvernement américain à acheter des actifs toxiques (les prêts que les emprunteurs ne pouvaient plus rembourser deviennent une charge pour la banque prêteuse, donc, c’est toxique pour la banque) pour venir en aide secteur financier. Donc, en clair, privatiser les profits mais mutualiser les pertes via l’impôt. Tous les pays ont fait cela pour sauver le système bancaire.], que le ciel nous tomberait sur la tête, que la bourse s’effondrerait de 2000 ou 3000 points le premier jour, 2000 points le lendemain. De plus, certains députés [toujours lors de ces conversations privées] ont entendu que la loi martiale serait déclarée si on ne votait pas cette loi. C’est ce que j’appelle la pression par la terreur ».

L’élite des institutions banquières risque des milliers de milliards de dollars. Quand ils perdent leurs paris, ils font peur aux politiciens et les forcent à utiliser l’argent du contribuable pour les renflouer sinon, disent-ils, on sera face à un scénario de type Armageddon.

Ce changement de pouvoir historique aux USA est, encore une fois, la raison pour laquelle beaucoup d’économistes disent de la Fed qu’elle est responsable « du plus grand hold-up jamais commis contre le peuple américain ».
De la part du peuple américain : Combattez l’élite financière …
 Traduit de l’anglais par Denis.
 

En complément, Denis vous conseille cette video très claire en français :

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10 Commentaires

  1. Je me demande si finalement notre soit disant démocratie qui donne des leçons de morales aux autres n’est pas pire que le régime soviétique que critiquent si ouvertement nos élus en parlant de corruption!!!
    Je pense qu’a brève échéance tout va exploser et notre société va disparaitre laissant place au chaos et le retour au régime tribal d’il y a 3000ans!!

  2. Merci pour cet article très intéressant qui permet de mieux comprendre le pouvoir de la Finance.

  3. Les banksters sont des parasites , on en finit plus de payer la crise des subprime , entre autres crises.
    Alors quand on voit ces gôchiasses progressistes défiler pour goldman sachs , carlyle ou soros. On se dit que le gauchisme est bel et bien le sida mental.
    D’ailleurs emmanuel makrout devrait parler de son financement, il y a surement du soros.

  4. Une dictature se reconnait au muselage de l’information, et nous sommes bien sous une dictature.
    En parlant d’information, il semble que ça se relâche un peu en haut lieu, on laisse filtrer des infos explosives :
    hier, j’apprenais qu’il y a en fait, non pas 2000 fichés S, mais 16 000 radicalisés et recensés, et qui plus est, 30% de ceux-ci se retrouvent dans :
    -les transports publics
    -la sécurité privée (on pense au bataclan)
    -l’administration
    Ainsi les aveuglés, qui pensent être protégés par les fouilles, ne savent mm pas par qui ils sont fouillés,
    Et ceux qui pensent que les vigiles de la SNCF ou la RATP vont les protéger se fourrent les doigts dans l’œil jusqu’au coude

  5. MERCI beaucoup pour cet article très éclairant et instructif,
    Cela répond à des questions que je me posais depuis longtemps, il me semblait évident que la finance manipulait le fonctionnement de notre économie, mais là, au moins, je sais pourquoi et comment.
    Encore une belle saloperie à mettre au compte des fumiers qui ont inventé l’UE, la BCE dont on se serait bien passé…
    Si les débats nous apparaissaient sibyllins, c’est bien parce qu’on nous les présentait de telle façon qu’on ne puisse rien comprendre,
    Pour le citoyen lambda, qui n’a jamais étudié ni l’économie ni le droit, des débats interminables et obscurs, finissent par écœurer et ne plus intéresser,
    On se dit qu’on va laisser ça à des gens férus du fait et bien plus compétents.
    Et voilà, comment on se fait rouler dans la farine !

  6. Bonjour,
    Je me souviens encore de l’affrontement violent, à la télévision, entre le souverainiste Max Gallo et l’européiste Larosière lors de la création de la BCE.
    Max Gallo était totalement opposé à l’indépendance de la BCE.
    A l’époque ce débat m’apparaissait totalement byzantin : maintenant … on sait.

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